Histoire du Karaté
Écrit par Administrator   
11-09-2007

 

 Le Karaté est aujourd'hui probablement l'art martial le plus populaire au monde.

Contrairement au Judo et à l'Aïkido, le Karaté ne fut jamais l'oeuvre d'un seul homme, mais celle de plusieurs générations de maîtres et de disciples, à travers une multitude d'écoles et de styles originaux qui conservent, aujourd'hui encore, toutes leurs caractéristiques spécifiques.

 ll y a 1300 ans, Daruma (fondateur du Bouddhisme Zen en Inde), aurait introduit le Bouddhisme en Chine, y intégrant des méthodes d'enseignement spirituelles et physiques. Ces techniques étaient si éprouvantes que certains disciples tombaient d'épuisement !
    Pour leur donner plus de force et d'endurance, il développa une technique d'entraînement plus progressive. Il en fit un livre, Ekkin-Kyo, qui peut être considéré comme le premier livre de karaté.
    L'entraînement physique, fortement marqué par les principes philosophiques de Daruma, était enseigné au temple Shaolin en 500 avant J.C.
   
 Le Kung-Fu Shaolin (Shorin) était caractérisé par des mouvements très rapides, dynamiques et imagés; par contre, l'école Shokei (au sud de la Chine) était connue pour ses techniques plus sobres et puissantes.
    Ces deux styles parvinrent jusqu'à l'île japonaise d'Okinawa et eurent une influence sur la méthode de combat qui existait déjà à Okinawa, appelée "Okinawa-te" (la main d'Okinawa).
Une interdiction des armes par le roi Sho Ashi est aussi responsable du développement exceptionnel des techniques de combat à main nue sur cette île.    


En résumé, le karaté d'Okinawa est la synthèse de deux techniques de combat.
    La première, utilisée par les habitants d'Okinawa était simple et terriblement efficace, et surtout très proche de la réalité car elle était utilisée depuis des siècles lors de véritables combats.
    La seconde, beaucoup plus élaborée et imprégnée d'éléments philosophiques était le produit d'une ancienne culture chinoise.
Cette double origine explique la dualité du Karaté : très violent et efficace, mais en même temps une discipline stricte et austère marquée par une philosophie non violente.

 

 L'une des rares personnes à maîtriser toutes les méthodes du karaté d'Okinawa, Maître Ginchin Funakoshi a enseigné une discipline complète, synthèse de tous les styles d'Okinawa.
    Cette méthode fut connue sous le nom de Shotokan (Shotokan signifie "Maison de Shoto", nom d'écrivain de Funakoshi qui fut aussi poète, ). De part la grande popularité de ce style au Japon, et plus tard dans le monde entier, Funakoshi est considéré comme le père du karaté shotokan moderne.

    Né en 1868, il a commencé à étudier le karaté à 11 ans et a été l'élève de deux grands maîtres de l'époque, Azato et Itosu. Il était si bon élève qu'on lui enseigna tous les styles de karaté d'Okinawa.
  
Pour lui, le mot "karaté" prit avec le temps une signification plus large et synthétisa toutes ces méthodes pour devenir le "karaté-do", la voie du karaté, ou la main vide.

    En 1916, il fit une démonstration au Botokuden de Kyoto (sur la principale île du Japon) qui était à l'époque le centre officiel de tous les arts martiaux. Le 6 mars 1921, le Prince héritier (qui deviendra Empereur du Japon), visita Okinawa et demanda à Funakoshi de lui faire une démonstration.
    En 1922, il voyagea jusqu'à Tokyo pour présenter le karaté lors de la première exposition nationale sportive, organisée par le ministère de l'éducation.
    Devant le succès de sa méthode, on lui demanda de rester au Japon, et il ne retourna jamais à Okinawa.
    Par la suite, son fils, Yoshitaka introduira des exercices de combat et adaptera la pratique du karaté à la tradition japonaise.

 
 Un Symbole
Le Tora No Maki, ("rouleau de tigre")  a été peint par Hoan Kosugi, ami, étudiant et grand artiste japonais, pour illustrer le "Karaté-Do Kyohan" publié en 1935 de Maître Funakoshi, et véritable bible du Karaté.
 Il est devenu le symbole du Karaté Shotokan-Ryu   ("Ryu" signifiant "école").
 
Le kanji en haut à droite, près de la queue du tigre, fait partie de la  signature de l’artiste, le Hô (放) de Hoan
Le tigre, alliant force, noblesse et courage, on lui attribue le pouvoir de  commander le vent.

                                                       
Pourquoi le "rouleau de tigre" ?
  • Les rouleaux de papiers étaient les supports sur lesquels on écrivait, contrairement aux livres qui étaient utilisés en occident.
 
 
 
 

 
 Le Niju Kun

               Le Niju Kun légué par Maître Funakoshi, contient les 20 préceptes fondamentaux du KARATEDO :

par Shomen Gichin Funakoshi

 
  
 
 

Les 20 préceptes directeurs du Karaté Dô

                O'Sensei Funakoshi, afin de laisser une trace écrite et de guider les pratiquants dans leur quête d'une compréhension plus approfondie des aspects spirituels de la voie du karaté-dô, rédigea au soir de sa vie ce traité. Ces maximes succinctes qui s'inscrivent dans le cadre d'une tradition orale étaient originellement destinées à être complétées par des explications du Maître, dans son dojo ou au hasard de cours particuliers que celui-ci dispensait à ses disciples.

                Les principes sont compacts, concis et tendent vers une nature profondément philosophique. Cette même concision fait qu'ils sont sujets à des multiples interprétations et ce même dans leur langue d'originelle: le japonais. Certaines exégèses peuvent très bien altérer la signification originelle souhaitée par le Maître. Les commentaires et interprétations sont de Genwa Nakasone, contemporain et allié de poids de maître Funakoshi. C'est cette position privilégiée aux côtés du Maître qui fit de lui l'une des personnes les plus à même d'illustrer de commentaires les vingt préceptes.

 

Le Niju Kun

1. Karatedo wa rei ni hajimari, rei ni owaru koto wo wasuru na.

Le karaté commence et se termine par un salut.

2. Karate ni sente nashi.

En karaté,il n'y a pas d'avantage à la première attaque.

3. Karate wa gi no tasuke.

Celui qui pratique le karaté doit suivre la voie de la justice.

4. Mazu jiko wo shire, shikashite ta wo shire.

Connais-toi toi-même avant de connaître les autres.

5. Gijutsu yori shinjutsu.

Le développement est souverain de la technique. Le karaté n'est pas un but mais un moyen.

6. Kokoro wa hanata ni koto wo yosu.

Il est nécessaire de libérer son esprit.

7. Wazawai wa ketai ni shozu.

L' infortune naît de la paresse.

8. Dojo nomi no karate to omou na.

Le karaté ne s'apprend pas seulement au dojo.

9. Karate no jugyo wa issho de aru.

Apprendre le karaté prend toute une vie.

10. Arayuru mono wo karate kaseyo, soko ni myomi ari.

Karaté-isez" tout ce que vous faites.

11. Karate wa yu no gotoshi taezu netsudo wo ataezareba moto no mizu ni kaeru.

Le karaté est comme l'eau chaude, si vous ne lui apportez pas de la chaleur constante, elle refroidira.

12. Katsu kangae wa motsu na makenu kangae wa hitsuyo.

Ne pensez pas que vous devez gagner, mais plutôt que vous ne devez pas perdre.

13. Teki ni yotte tenka seyo.

Adaptez-vous à l'adversaire.

14. Tatakai wa kyojutsu no soju ikan ni ari.

La victoire dépend de votre capacité de distinguer les points vulnérables et les invulnérables.

15. Hito no teashi wo ken to omou.

Considérez les bras et les jambes de votre adversaire comme des épées tranchantes.

16. Danshi mon wo shuzureba hyakuman no teki aru.

Lorsque vous quittez votre foyer, pensez que des millions d'adversaires vous attendent.

17. Kamae wa shoshinsha ni ato wa shizentai.

Défense formelle pour les débutants, défense naturelle pour les avancés.

18. Kata wa tadashiku jissen wa betsu mono.

La pratique des katas est une chose, le combat réel est tout autre chose.

19. Chikara no kyojaku, tai no shinshuku, waza no kankyu wo wasaruna.

Souvenez-vous; de légères ou lourdes applications de puissance, expansion et contraction du corps, lenteur et rapidité des techniques.

20. Tsune ni shinen kufu seyo.

Étudiez et améliorez-vous sans arrêt.

 

 

 

Shomen Gichin Funakoshi  (1868-1957).

“Le karate-dō est une philosophie, une attitude devant,

et un regard sur la vie et le monde…”

                          

     Sur le mur des dojos, au Japon, est affiché un ensemble de principes, intitulé Dojo Kun, qui provient d'un maître de karaté d'Okinawa connu sous le nom de Karate Sakugawa (1733-1815). 

 

AFFICHAGE DU  DOJO KUN

 

 
 

       Le lieu d'entraînement appelé dojo se décompose en deux idéogrammes do et jo, le premier signifiant la voie, et le second représente l'endroit. Le dojo est donc le lieu où l'on recherche la voie. Il est associé à un code d'éthique appelé le Dojo Kun qui précise les valeurs nécessaires pour l'entraînement au karaté-do.

        La conduite des karatékas, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du dojo, est gérée par ce code.

       Signe, ou marque, de l'école, on le récite à la fin de chaque cours pour rappeler au pratiquant que ce n'est pas parce que le cours est terminé qu'il faut relâcher son ESPRIT.

 

HITOTSU! Jinkaku kansei ni tsumomuru koto

Travaille pour perfectionner ton caractère

HITOTSU! Makoto no michi o mamoru koto

Ait de la fidélité en cherchant la vraie voie

HITOTSU! Doryoku no seishin o yashinau koto

Cultive un esprit d'effort et de persévérance

HITOTSU! Reigi o omonzuru koto

Agit toujours avec bonnes manières

HITOTSU! Kekki no yu o imashimuru koto

Retient le comportement violent et incontrôlé

 

 

LE SAMOURAI

        Le XIIe siècle est pour le Japon une époque de guerres civiles chroniques. A la faveur de ces troubles, une caste de guerriers voit le jour : le samouraï.
       L’image enjolivée du samouraï est loin de la réalité. Le samouraï est en fait un guerrier sans pitié qui se bat pour l’une des deux grandes familles nobles de l’époque : les Taira et les Minamoto.

       Le mot samouraï signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue.

     Le riche samouraï combat à cheval, revêtu d’un heaume et d’une armure souple faite d’étroites bandes d’acier liées entre elles par des cordes ou des pinces.

     Seul le samouraï est autorisé à utiliser les armes suprêmes de la guerre, notamment le Katana, un long sabre à deux mains et le wakizashi (sabre court) assorti.
     L'assortiment des deux sabres se nomme le Daisho. Le wakizashi était appelé "le gardien de l'honneur du samourai", et était utilisé lors du seppuku. C'est une arme riche de sens et de symboles.

    Le samouraï est un guerrier qui combat pour son seigneur, sans qu’aucune morale dictée par une foi puisse mettre une limite aux actes qu’il commet.
Cette fidélité fanatique se marie avec le goût de la guerre et de la violence.

LE BUSHIDO OU LA VOIE DES GUERRIERS

    Le samouraï est soumis au bushido qui exige une dévotion entière à la vie militaire. Ce code fait de la souffrance physique une règle et de la mort au combat en héros le but le plus noble.

    Il a l’obligation absolue de fidélité à ses supérieurs, à l’empereur et surtout au shogun. S’il est fait prisonnier, le samouraï choisit le suicide plutôt que le déshonneur.

    Le rituel du seppuku est connu : le samouraï s’ouvre le ventre puis un servant lui tranche le cou.

 

    Un samouraï n’a pas le droit de travailler, ni de gagner de l’argent. Il doit se consacrer uniquement à des tâches nobles, c’est-à-dire faire la guerre.

    Les jeunes samouraïs sont soumis à des épreuves physiques, comme jeûner ou marcher pendant des heures pieds nus dans la neige.

    Au combat, le samouraï emporte souvent comme trophée la tête de son ennemi. Le Katana est également destiné à ce sinistre usage.

    Le masque qu’il porte est censé intimider l’adversaire par des expressions menaçantes.

     Il vit pour la guerre et comme le prescrit le bushido : » un samouraï doit vivre et mourir l’épée à la main ».

      Le pouvoir des samouraïs est resté entier jusqu’en 1868. Cette année là, les shoguns de la famille des Tokugawa instaurent la paix.
      Les samouraïs perdent alors progressivement leur raison d’être.

      Suite aux nombreuses batailles, les samouraïs sans seigneurs (ou rônins = homme vague) arpentaient les chemins et louaient leurs services au plus offrant. D'autres furent obligés de travailler aux champs ou en tant qu'artisans, dans une extrême pauvreté, tout en gardant tout de même leur statut de samouraï, qui les place dans le japon féodal au dessus des paysans et des marchands.

 

                
BUSHIDO

LE CODE DU SAMOURAI

 

       Le code moral est un condensé du BUSHIDO (la voie du guerrier), code d'honneur et de morale traditionnelle qui régit l'ensemble des arts martiaux. C'est le respect formel du code moral que l'on s'est choisi. Il faut savoir que chaque pratiquant qui atteint le niveau de ceinture noire 1er dan devient l'ambassadeur du bushido , code d'honneur et de morale traditionnelle qui régit l'ensemble du budo.

            Honneur et fidélité sont les deux vertus les plus marquantes de cette morale, mais aussi loyauté, droiture, courage, bonté et bienveillance, sincérité, respect et politesse, modestie et humilité, et, en toutes circonstances, contrôle de soi. Le devoir de chacun, qu'il soit pratiquant, dirigeant ou enseignant est de s'imprégner de ces principes afin d'être un exemple vivant. Il devra être un ambassadeur de la discipline et de l'esprit auquel il se réfère. Neuf vertus fondamentales régissent ce code moral :

 

 

 
Code moral
 
 
  L'HONNEUR : MEIYO


     C'est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier au sens noble du terme) s'il n'a pas une conduite honorable. Du sens de l'honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d'un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et notre manière d'être vis-à-vis des autres.

 

 
 LA FIDELITE : CHUJITSU

     Il n'y a pas d'honneur sans fidélité et loyauté à l'égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements.

 

 

LA SINCERITE : SEIJITSU ou MAKOTO

      Le mensonge ou l'équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes désunions. Lors du salut du karateka, vous exprimez cette sincérité. 

 
LE COURAGE : YUUKI ou YUUKAN

      La force de l'âme qui fait braver le danger et la souffrance s'appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d'affronter toutes les épreuves. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

 

 

LA BONTE ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

       La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l'entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

 

 
 LA MODESTIE ET L'HUMILITE: KEN

      La bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant, est le seul garant de la modestie.

 

 

LA DROITURE : TADASHI ou SEI

      C'est suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

 

 
LE RESPECT : SONCHOO

       La droiture engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres. La politesse est l'expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d'un Budoka, car cela lui permet d'éviter de nombreuses querelles et conflits.

 

 

LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO

         Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos émotions et de contrôler notre instinct. C'est l'un des principaux objectifs de la pratique du Karaté - Do, car il conditionne toute notre efficacité. Le code d'honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans le Karaté - Do est basé sur l'acquisition de cette maîtrise.
       L'art martial est donc surtout une voie initiatique qui transforme l'homme en tant qu'homme au fil des années. Pour cela l'art martial ne nécessite pas une qualité physique particulière, la seule qualité qu'il faille c'est la persévérance.

 

Symbole de la caste des samouraï, le katana (刀) est un sabre (arme blanche courbe à un seul tranchant) de plus de 60cm. Il est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut. Porté avec un wakizashi, ils forment le daisho. Certaines périodes de l'histoire japonaise étant plus calmes, le katana avait plus un rôle d'apparat que d'arme réelle. Le katana est une arme de taille (dont on utilise le tranchant) et d'estoc (dont on utilise la pointe).

Par extension, le terme Katana sert souvent à désigner l'ensemble des sabres japonais (Tachi, Uchigatana etc.)

Sa production dépasse celle du Tachi pendant l'ère Muromachi (après 1392).

 

 
 
 Description

Le katana a une taille supérieure à 60 cm mais peut varier selon les périodes et techniques de guerre. Il se manie généralement à deux mains (encore que certaines techniques, comme la célèbre technique à deux sabres de Musashi Miyamoto, ou des techniques impliquant l'utilisation du fourreau, supposent le maniement à une main). Sa poignée (tsuka), suivant le climat politique, variait entre la largeur de deux ou trois mains. La tsuka se termine par une garde (tsuba) qui protège la main. Le poids d'un katana standard varie de 800 grammes à 1300 grammes.

Pour l'entraînement au katana, on utilise cinq types de sabre d'entraînement :

  • le iaitô (居合刀), réplique en métal (un alliage d'aluminium et de zinc), non tranchante, d'un katana; cette déclinaison du sabre japonais est l'outil d'entraînement de prédilection des pratiquants de iaidô (居合道).
  • le bokken (木剣), sabre en bois rigide ; c'est une arme en soi (le célèbre samouraï Musashi Miyamoto a remporté son fameux duel contre Kojirō Sasaki avec un bokken improvisé en taillant une rame de la barque qui l'emmenait sur le lieu du duel). Il est utilisé par les pratiquants de iaidô pour des combats, et par les pratiquants d'aïkido et de kendo dans des katas.
  • le suburitô, sabre en bois rigide et lourd, destiné à s'entraîner aux coupes dans le vide (suburi) en se musclant ;
  • le shinaï (竹刀), formé par des lamelles de bambou maintenues par une gaine de cuir; ce sabre permet de porter des frappes réelles sans danger, moyennant des protections corporelles, et est utilisé par les pratiquants du kendo (剣道).
  • le shinken, qui est un katana authentique et aiguisé; il est utilisé principalement pour les coupes, comme dans le batto do et le tame shigiri, contre des cibles constituées de tatamis ou de nattes de pailles roulées. Les hauts gradés (5e dan ou plus) en kenjutsu et en iaidô les utilisent pour passer des examens ou certains katas.

Il existe maintenant des katana en mousse permettant de porter des assauts plus virulents sans danger, utilisés en sport chanbara (forme ludique du kendo).

 

Parties du katana

 

 

 

Dernière mise à jour : ( 18-01-2008 )