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Histoire du Karaté Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrator   
11-09-2007
Index de l'article
Histoire du Karaté
Ginchin Funakoshi
Tora No Maki
Le Niju Kun
Le Dojo Kun
Les Samourais
Le code du Samourai
Le Katana

 

LE SAMOURAI

        Le XIIe siècle est pour le Japon une époque de guerres civiles chroniques. A la faveur de ces troubles, une caste de guerriers voit le jour : le samouraï.
       L’image enjolivée du samouraï est loin de la réalité. Le samouraï est en fait un guerrier sans pitié qui se bat pour l’une des deux grandes familles nobles de l’époque : les Taira et les Minamoto.

       Le mot samouraï signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue.

     Le riche samouraï combat à cheval, revêtu d’un heaume et d’une armure souple faite d’étroites bandes d’acier liées entre elles par des cordes ou des pinces.

     Seul le samouraï est autorisé à utiliser les armes suprêmes de la guerre, notamment le Katana, un long sabre à deux mains et le wakizashi (sabre court) assorti.
     L'assortiment des deux sabres se nomme le Daisho. Le wakizashi était appelé "le gardien de l'honneur du samourai", et était utilisé lors du seppuku. C'est une arme riche de sens et de symboles.

    Le samouraï est un guerrier qui combat pour son seigneur, sans qu’aucune morale dictée par une foi puisse mettre une limite aux actes qu’il commet.
Cette fidélité fanatique se marie avec le goût de la guerre et de la violence.

LE BUSHIDO OU LA VOIE DES GUERRIERS

    Le samouraï est soumis au bushido qui exige une dévotion entière à la vie militaire. Ce code fait de la souffrance physique une règle et de la mort au combat en héros le but le plus noble.

    Il a l’obligation absolue de fidélité à ses supérieurs, à l’empereur et surtout au shogun. S’il est fait prisonnier, le samouraï choisit le suicide plutôt que le déshonneur.

    Le rituel du seppuku est connu : le samouraï s’ouvre le ventre puis un servant lui tranche le cou.

 

    Un samouraï n’a pas le droit de travailler, ni de gagner de l’argent. Il doit se consacrer uniquement à des tâches nobles, c’est-à-dire faire la guerre.

    Les jeunes samouraïs sont soumis à des épreuves physiques, comme jeûner ou marcher pendant des heures pieds nus dans la neige.

    Au combat, le samouraï emporte souvent comme trophée la tête de son ennemi. Le Katana est également destiné à ce sinistre usage.

    Le masque qu’il porte est censé intimider l’adversaire par des expressions menaçantes.

     Il vit pour la guerre et comme le prescrit le bushido : » un samouraï doit vivre et mourir l’épée à la main ».

      Le pouvoir des samouraïs est resté entier jusqu’en 1868. Cette année là, les shoguns de la famille des Tokugawa instaurent la paix.
      Les samouraïs perdent alors progressivement leur raison d’être.

      Suite aux nombreuses batailles, les samouraïs sans seigneurs (ou rônins = homme vague) arpentaient les chemins et louaient leurs services au plus offrant. D'autres furent obligés de travailler aux champs ou en tant qu'artisans, dans une extrême pauvreté, tout en gardant tout de même leur statut de samouraï, qui les place dans le japon féodal au dessus des paysans et des marchands.

 


Dernière mise à jour : ( 18-01-2008 )